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" Mon "  escalade

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Des idées précices sur la progression du grimpeur

Ma logique et mes méthodes, de l'initiation à l'entrainement pour savoir à quoi vous attendre !

 

 

 

 

 

 

 

ETAPE 1 : L'INITIATION - du 4 au 5b.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Devenir grimpeur en partant de zéro, c'est d'abord partir sur de bonnes bases sécuritaires.

Il ne faut donc pas penser faire "Comm"Un [grand] Grimpeur" dès les premières séances.

 

L'escalade restant une activité en hauteur, où le sol peut faire mal, toutes les infos sur la sécurité doivent être comprises et intégrées pour commencer à parcourir les voies "faciles".

Ainsi, une fois le nœud de huit, l'assurage complet (y compris de la chute), et toutes les formalités de sécurité devenues automatiques,  le grimpeur peut débuter son ascension vers les limites de son équilibre de grimpeur débutant.

Attention : au début, ça pique les avant-bras ! 

 

Cependant une fois les limites atteintes, le cap du niveau maximum devient frustrant. Mais tout est normal, et même plutôt bien : il faut passer à l'étape 2.

 


 

ETAPE 2 : PROGRESSER TECHNIQUEMENT - du 5b+ au 6a+.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour moi, progresser en escalade c'est deux choses : créer un répertoire sensoriel de nouveaux mouvements de grimpeur ; puis, devenir capable de poser le bon mouvement au bon moment.

 

Créer un répertoire de nouveaux mouvements :

Faire "Comm'Un Grimpeur" n'est pas inné puisque la motricité du terrien est réellement différente de celle du grimpeur. Ceci, en raison du déplacement significatif de son centre de gravité.

Ainsi l'escalade est un jeu d'équilibre ou le grimpeur trouve des ruses pour ne pas tout porter dans les bras, et ainsi préserver son équilibre pour arriver au sommet.

 

Il faut donc comprendre les forces qui s'appliquent sur le corps du grimpeur lors des mouvements spécifiques.

Prendre quelques cours n'est donc pas inapproprié pour qu'un professionnel vous mette dans les positions adéquates afin de ressentir l'équilibre et l'intérêt du mouvement puisse qu’encore une fois, cela est rarement inné.

 

Ainsi l'adhérence, le changement de pieds,  la lolote, les croisés-décroisés de mains ou de pieds, le drapeau, le cancan, les carres externes, les ouvertures de bassin, les mouvements dynamiques, les différentes préhensions sur les prises,  et même pourquoi pas le Yaniro doivent être répétés et ressentis par le nouveau grimpeur.

Le terme de "ressenti" est très important puisque le moniteur ne peut grimper à votre place, c'est à vous de ressentir le mouvement et les équilibres et déséquilibres qu'il vous procure.

 

 

Réinvestir les mouvements au bon moment :

En parallèle à l'apprentissage de ces nouveaux mouvements de grimpeur, un travail de lecture doit être mis en place et intégré.

 

En effet, les prises ne sont pas mises à cet endroit  et orientées de cette façon par hasard. Chaque groupe de prises vous amène à vous placer ou à utiliser un mouvement en particulier.

La lecture c'est donc comprendre la voie, et savoir quel mouvement utilisé à quel moment pour mettre toute les chances de son coté d'arriver au sommet.

 

Dès lors, deux types de lecture sont réalisables par le grimpeur :

 - une lecture prédictive, au pied de la voie pour voir l'itinéraire globale de la voie et repérer les points de repos et lire les passages difficiles. Cette lecture n'est donc pas obligatoire mais fortement conseillé pour "sortir" une voie dans son niveau maximum.

- une lecture adaptative qui elle est obligatoire, où le grimpeur progresse et adapte ses mouvements en fonction de son ressenti cette fois et non plus de ce qu'il a imaginé.

 

Progresser c'est donc comprendre le milieu pour s'y adapter au mieux.

Cependant même si elle permet au grimpeur de progresser, la technique ne fait pas tout, et une limite de niveau vient à s'installer si le grimpeur ne finit pas par passer à l'étape suivante.

ETAPE 3 : L'ENTRAINEMENT - du 6B jusqu'au maximum de votre motivation.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

S'entrainer seul n'est pas facile, faire appel à un professionnel c'est donc mettre plus de chances de son coté de passer du 6ème au 7ème degré.

L'entrainement est à la fois une affaire de développement et de gestion de ses ressources pour devenir un grimpeur tant capable de grimper des voies longues, que de résister à la difficulté dans un niveau maximum pour continuer à grimper.

 

La "conti", la "rési", la force  pure sont donc au programme de l'entrainement.

 - la continuité : c'est habituer son système cardio-musculaire à grimper du moyen dure" pendant longtemps pour gagner de l'endurance.

 - la résistance : elle permet au grimpeur de continuer à avancer malgré un essoufflement et une fatigue musculaire importante. C'est donc habituer le système musculaire à continuer à fonctionner malgré un manque d'oxygène, et repousser l'arrivée de l'acide lactique figeant progressivement les capacités musculaires.

 - la force pure : c'est la capacité du système à développer une quantité de force donnée.

 

S'entrainer est donc un travail cardio-musculaire mais attention à ne pas s'entrainer n'importe comment. D'une les retombées ne sont pas immédiates, de deux le sur-entrainement favorise le risque de blessures.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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